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Canadian Association of Movers
L'Association canadienne des déménageurs
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Le mot du président

Randy Hoyt, Président du conseil

PhotoL’union fait la force!

Je profite de ce dernier message en tant que président du conseil pour vous livrer mes réflexions sur l’ACD, sur ceux qui nous ont précédés et sur la nécessité de continuer à faire progresser notre secteur d’activité.

À ma connaissance, la première association canadienne qui a existé dans le domaine du déménagement et de l’entreposage faisait partie de la Canadian Warehousing Association (la « CWA ») qui comptait trois divisions : The Moving and Storage Conference, The Warehousing Division et The Cold Storage Division. Mon père n’avait que 16 ans (on était alors au début des années cinquante) quand il a assisté pour la première fois à un congrès de la CWA qui avait lieu à Vancouver. Il y accompagnait mon grand-père. Des représentants d’entreprises de déménagement venus de partout au Canada s’étaient réunis pour travailler sur des sujets variés, notamment le texte des documents juridiques provinciaux portant sur l’entreposage, la réglementation visant les transporteurs routiers, la rémunération des employés et les formules de détermination des prix. Tout le monde s’entend pour dire que ces congrès, pendant lesquels on donnait de grandes réceptions, étaient l’endroit idéal pour établir des réseaux et pour échanger des idées pouvant mener à des possibilités d’affaires intéressantes.

Au milieu des années soixante, mon père, qui était alors président du conseil de la Moving and Storage Conference, était confronté à d’autres genres de problèmes comme l’arrivée des entreprises de transport par fourgon automobile sur le marché, le resserrement de la réglementation gouvernementale et la diminution du transport ferroviaire au profit du transport routier. Nous étions également dans la cinquième année des enquêtes sur les coalitions. Cependant, pour la plupart des entrepreneurs canadiens en déménagement, le congrès de la CWA était encore l’événement social de l’année et le lieu par excellence pour échanger des idées et de l’information, élément essentiel au succès des entreprises dans ce secteur d’activité.

Dans les années soixante-dix, notre association a changé (principalement à cause de la pression découlant de la législation contre les coalitions) et a pris le nom d’Association canadienne des déménageurs (l’« ACD »), avec une branche distincte appelée Canadian Household Goods Carriers Tariff Bureau Association. Ces deux organisations ont continué à faire avancer notre secteur d’activité en se penchant notamment sur des questions comme la réglementation des tarifs et l’agrément de cours de formation dans notre domaine. Comme par le passé, beaucoup d’entre nous étions convaincus que le réseautage et le partage d’information sur de nombreux sujets touchant le monde du déménagement étaient des conditions déterminantes dans le succès de nos entreprises.

Au cours des années quatre-vingts, la législation contre les coalitions a mis fin aux politiques de réglementation des prix et des tarifs de la Canadian Household Goods Carriers Tariff Bureau Association. En fait, les effets de la législation contre les coalitions se sont fait sentir pendant plusieurs années, sonnant temporairement le glas de l’Association canadienne des déménageurs. On a tenté à plusieurs reprises mais sans succès d’organiser l’association en personne morale dûment constituée. Pendant ces années, c’est la difficulté d’établir des réseaux qui a fait le plus mal à notre secteur d’activité. J’étais alors devenu un entrepreneur prospère dans le domaine du déménagement, mais j’en avais toujours voulu aux concurrents (tous sauf ceux qui exerçaient leurs activités dans « mon » secteur, soit celui du transport par fourgon automobile), me disant toutefois que les escrocs et les fraudeurs courraient tôt ou tard à leur perte.

En 1996, un de nos concurrents, M. Peter Naylor (qui avait lui aussi une longue histoire personnelle et familiale dans les associations canadiennes) m’a écrit pour m’inviter à assister au congrès national de fondation de l’ACD. Peu après, il m’a invité à déjeuner (dans la ville où j’habite) me demandant de le laisser m’expliquer jusqu’au bout pourquoi il était important de mettre sur pied une solide association dans notre secteur d’activité. Il a été très convaincant et, après en avoir parlé avec mon père, j’ai décidé d’adhérer de nouveau à l’association canadienne de notre secteur d’activité, l’ACD. Ça m’a ouvert les yeux ! J’y ai rencontré des gens sympathiques, prospères et animés d’un vif esprit d’entreprise. Formation, intégrité envers l’industrie et camaraderie étaient au programme.

Aujourd’hui, l’ACD s’attaque à de nombreux problèmes (des anciens et des nouveaux), comme la loi contre les coalitions, la formation dans l’industrie, les réglementations gouvernementales (fédérales et provinciales), la rémunération des employés, l’assurance et l’évaluation, les programmes de reconnaissance de l’industrie et les compagnies de sous-traitance dans le domaine du déménagement. Cependant, à mon avis, c’est en assistant au congrès annuel de l’ACD qu’on profite le plus des avantages de l’association. Cet événement prestigieux se veut une occasion exceptionnelle d’établir des réseaux, de s’amuser avec les gens de notre secteur d’activité et d’échanger des idées et de l’information.

En résumé, j’aimerais vous laisser avec une réflexion très simple que plusieurs générations de fiers entrepreneurs canadiens en déménagement m’ont léguée et que nous devons transmettre aux générations qui nous suivent : « C’est en travaillant ensemble que nous progressons le mieux ».

Je remercie l’ACD.


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Revisé le 22 novembre 2002